Adopter un régime végétarien voire végétalien ou vegan est-il adapté à une pratique sportive régulière ? Mille fois oui ! Pour preuve, notez que les gladiateurs, ces combattants au corps puissant et musclé, ne consommaient pas un gramme de viande. Leur secret ? Des légumineuses et des céréales. L’engouement actuel de certains athlètes pour le véganisme prend tout son sens. Quels sportifs sont vegans ? Quels sont les avantages liés au véganisme ? Quelle alimentation adopter ? On vous dit tout !
Plus d’endurance, plus d’énergie, voilà ce que relatent les sportifs de haut niveau devenus végétariens ou vegans. A l’instar du bœuf, cet herbivore dont la musculature impose le respect, ils ont compris que la viande n’était pas la solution unique. Mais au fait, connaissez-vous la différence entre végétarisme, végétalisme et véganisme ?
A noter : il existe un mouvement flexitarien qui consiste à respecter un régime végé tout au long de l’année mais à s’autoriser des écarts lors de certaines occasions (dîner chez des amis, sortie au restaurant…).
Les sceptiques n’ont qu’à bien se tenir. Les sportifs devenus végétariens ou vegans se multiplient, défrayant parfois la chronique grâce à des performances inouïes. Et ce constat touche toutes les disciplines, du sport collectif à la musculation en passant par l’endurance pure.
Quelques exemples de sportifs vegans :
Autant d’exemples qui démontrent à quel point mixer régime vegan et sport constitue une association gagnante !
Véganisme, végétarisme ou végétalisme s’avèrent bénéfiques à plusieurs titres :
La qualité dans l’assiette : les adeptes de ce type d’alimentation sélectionnent plus soigneusement leur nourriture, portant une attention toute particulière à leur assiette. Provenance, type de culture, saisonnalité… constituent des préoccupations quotidiennes pour les sportifs vegans et autres sportifs végétariens.
Résultat : ils se portent bien, faisant fi de bon nombre de maladies cardio-vasculaires liées à la consommation de mauvais gras par exemple.
La variété des aliments : pour éviter d’éventuelles carences, le sportif vegan doit piocher dans toute la gamme de céréales, légumineuses, légumes, fruits… Il n’hésite pas à bigarrer son assiette à l’aide de produits extrêmement diversifiés (orge, seigle, fèves, tofu…). Cette variété s’avère bénéfique à la fois pour la santé, le niveau de forme et donc les performances sportives.
La responsabilité environnementale : on dit bravo aux sportifs vegans qui contribuent à préserver l’environnement et le monde animal. Il se trouve en effet qu’un élevage de bêtes s’avère extrêmement lourd en termes de consommation d’eau et trop souvent peu soucieux du bien-être animal.
L’écueil, en matière de régime sans viande, réside dans le risque de carences. Ceci est lié au fait qu’une alimentation carnée contient tous les acides aminés dont l’organisme a besoin pour fonctionner normalement. Aucun végétal n’affiche cette composition. La solution consiste donc à associer les aliments végétaux pour reconstituer l’ensemble des acides aminés.
A faire : consommer des légumes, des légumineuses, des céréales, des algues, des fruits.
Et aussi : la vitamine B12 étant absente de l’alimentation vegan, elle doit se consommer en complément alimentaire pour pallier toute carence.
Prêt(e) à vous lancer ? Demandez conseil à votre coach sportif pour bien débuter !
Crédit photo : Pexels – Textes : Skom.