Nez qui coule, gorge irritée, mal de tête, fatigue diffuse… quand le rhume s’invite et que l’envie de bouger est intacte, doit-on forcément s’arrêter de faire du sport ? Pas toujours. À condition d’adapter son effort, le sport peut même devenir une aide à la récupération. Décryptage.
La décision dépend des symptômes que l’on ressent. Pour vous aider à savoir si vous pouvez vous entraîner malgré la maladie, tentez le test du cou :
Ce test constitue une aide à la décision mais n’est pas validé scientifiquement. En cas de fièvre évidemment, la pratique d’une activité physique est déconseillée.
Prendre un bain chaud pour augmenter sa température interne ou s’entraîner pour transpirer : ces pratiques constituent-elles une aide pour venir à bout d’un rhume ?
À vrai dire, un effort modéré (marche rapide, vélo sur un rythme de balade, yoga) libère des endorphines et soutient le système immunitaire. À l’inverse, une séance intensive de type HIIT ou cross-training fatigue davantage l’organisme et augmente le risque de déshydratation. Cet entraînement peut, par conséquent, intensifier les symptômes.
Pour profiter des bienfaits de l’activité physique sans aggraver l’infection, choisissez des activités douces, fluides et sans impact :
Vous êtes enrhumé et vous avez décidé de vous entraîner sur un rythme effréné ? Mauvaise idée. Une séance de sport intense en pleine infection peut accentuer la fatigue et prolonger le rhume. Mieux vaut vous reposer et reprendre vos activités sportives dès la disparition des symptômes. Cette précaution vous permettra de retrouver plus vite votre niveau, sans risquer de rechute.
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Crédit photo : Freepik.
Auteur : Séverine Skom