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3 idées reçues sur le sport au féminin

Les femmes et le sport
18 . 01 . 20

A l’approche de la Journée Internationale du Sport Féminin le 24 janvier prochain, le coach Wellness fait le point sur les préjugés relatifs au sport quand il est pratiqué par des femmes.

Journée Internationale du Sport Féminin : pour lutter contre la sous-médiatisation
C’est un fait. Les médias relayent plus largement les épreuves sportives masculines. Il n’y qu’à regarder la programmation en matière de football ou de rugby. Le chemin vers une mixité équilibré s’annonce long ! Lancée en 2014 à la suite d’une réflexion du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) au sujet de cette sous-médiatisation, la Journée Internationale du Sport Féminin vise à rétablir l’équité. Et pour cause, en 2012, tandis que plus de 80 % des montants investis par les 100 premiers sponsors en France concernaient le sport masculin, seulement 3 % de ces investissements concernaient le sport féminin. La faute à des préjugés qui semblent avoir la vie dure.

Préjugé n° 1 : les femmes ne font pas de sport
Si cette idée reçue tend à s’estomper ces dernières années, il est bon de préciser certains points. Les femmes âgées de 15 à  25 ans pratiquent, à peu de choses près, autant de sport que leurs homologues masculins au même âge (ex : 91 % de femmes sportives contre 95 % d’hommes entre 15 et 18 ans). L’écart se creuse légèrement entre 26 et 29 ans avec 78 % de sportives contre 93 % de sportifs. De 30 à 44 ans, les chiffres oscillent de 83 % pour les femmes à 90 % pour les hommes. Ces données prouvent de manière indéniable l’engouement des femmes pour la pratique sportive et ce, toutes disciplines confondues.

Préjugé n° 2 : le sport féminin ne fait pas d’audience
Comment faire le poids face à de grands événements sportifs masculins tels que la Ligue des Champions ou le Tournoi des 6 Nations ? En commençant par estimer la part du sport féminin dans le volume de diffusion de retransmissions sportives. C’est ce qu’a fait le CSA, obtenant un chiffre compris entre 16 et 20 % en 2016. Edifiant ! Et pourtant, certaines compétitions sportives féminines ont connu des succès d’audience importants, prouvant largement l’engouement croissant du public pour la pratique féminine. L’exemple retenu par le CSA dans son rapport concerne les Jeux olympiques de Rio en 2016 durant lesquels 5,6 millions de téléspectateurs en moyenne étaient devant leur téléviseur lors de la retransmission de la finale de Judo « Femmes +78 kg » . Plus récemment, la demi-finale de la Coupe du monde féminine de rugby Angleterre-France a été suivie en moyenne par 3 millions de téléspectateurs sur France 2.

Préjugés n°3 : le sport féminin n’est pas intéressant
Ce lieu commun est largement mis à mal par l’enquête Odoxa datée de février 2019. Cette dernière révèle que près de « 8 Français sur 10 souhaitent voir davantage de sport féminin à la télévision, l’estimant aussi intéressant et spectaculaire que le sport masculin ». Pour preuve, 63 % des personnes interrogées ont déclaré regarder du sport féminin à la télévision – soit 10 points de plus que lors de l’enquête précédente, en juin 2018 – et 78 % aimeraient en voir davantage – + 29 points -, selon ce baromètre réalisé pour RTL et Groupama. Le sport féminin a de beaux jours devant lui !

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Sources
– Ouvrage La pratique des activités physiques et sportives en France, juin 2016 – CNDS/Direction des Sports, INSEP, MEOS.
– Rapport sur la diffusion de la pratique féminine sportive à la télévision, septembre 2017.
– Etude Havas Sport & Entertainment / Toluna QuickSurvey 1 000 français représentatifs des Français de 18 ans et plus.
– Baromètre sport Odoxa pour Groupama et RTL

Crédit photo : Freepik – Textes : Skom.

Wellness Sport Club Instagram

Auteur : Séverine Skom

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